L'Europe après le règne
Un mystérieux homme masqué parcourt les rues de Londres pour sauver des femmes.
V pour Vendetta est une bande dessinée écrite par Alan Moore et dessinée par David Lloyd, éditée par VERTIGO et URBAN COMICS. Elle est publiée pour la première fois en 1988. Alan Moore a commencé sa carrière au Royaume-Unis puis il a travaillé pour des éditeurs américains. C’est un précurseur de la bande dessinée pour « adultes ». David Lloyd, britannique, a commencé a dessiné à la fin des années 70. V pour Vendetta a reçu deux prix du meilleur album étranger, le premier en 1990 en France, le Alph-Art du meilleur album étranger et le deuxième en 2006 en Suède, le prix Urhunden.
Cette histoire se passe en 1997 dans un Londres dévasté. V est une personne mystérieuse se baladant avec un masque Anonymous sur le visage, avec un grand chapeau noir et une longue veste noire. Il sauve des femmes avant qu’elles ne se fassent agressées. V se défini comme le roi du vingtième siècle, le croque mitaine, le vilain, la honte de la famille. Dans la première bande dessinée, après avoir sauvé une femme qui se faisait agressée, il fait exploser le parlement de Londres ensuite d’autres explosions retentissent, ce n’est que des feux d’artifice que V a mis pour célébrer l’ouverture des hostilités. Il dit à la femme qu’il a sauvé « Voilà, l’ouverture est terminée. Viens, nous devons nous préparer pour le premier acte ». Lorsqu’il sauve une femme, il commet chaque fois un crime, il tue ou kidnappe. Il signe ses crimes avec un V entouré d’un rond. Il fait vivre les pires cauchemars aux agresseurs de femmes par exemple au commandant Prothero, il lui brûle ses poupées de collection ou il tue les agresseurs.
Je conseille cette bande dessinée pour tous les amateurs d’actions car vous ne risquez pas de vous ennuyer avec tous les crimes que V commet. Elle est aussi conseillée à tous les amateurs de mystère, on n’a envie de deviner qui est derrière ce masque d’Anonymous. Cette bande dessinée est fantastique, le suspense est continu, on se demande si V va sauver encore quelqu’un ou faire exploser quelque chose ou encore commettre un crime. Avec le cauchemar de Prothero, cette histoire nous fait froid dans le dos. V pourrait être comparé à un Zorro psychopathe, il tue des gens et il en sauve d’autres. Cette bande dessinée comporte des dessins très sombres, il n’y a pas beaucoup de couleur et cela lui donne un style « gothique ». Ce livre est si captivant que lorsque V sauve une personne, on oublierait presqu’’il vient d’en tuer une autre il y a quelques minutes.
En conclusion cette bande dessinée est parfaite avec ses magnifiques dessins. On pourrait même dire que cette bande dessinée est futuriste pour son époque car elle se passe en 1997 et V a des mains explosives. Je vous conseille cette histoire vous ne risquez pas de vous ennuyer.
La Valse du Vice
Un homme prénommé V commet des attaques terroristes contre le gouvernement de Londres. Veut-il se venger de quelqu’un ou de quelque chose ?
Avant de commencer la lecture de cette critique, je vous conseille de lire ma première analyse sur « V pour Vendetta ».
Pour rappel, V pour Vendetta est une bande dessinée écrite par Alan Moore et dessinée par David Lloyd, publiée en 1988. Elle est éditée par VERTIGO et URBAN COMICS. Alan Moore, célèbre pour avoir rendu dans les années 1980 les comics plus matures et plus littéraires. David Lloyd, a dessiné pour Halls of Horror, TV Comic et des titres de Marvel UK avec le scénariste Steve Parkhouse, il créa le personnage de Night Raven. V pour Vendetta a été adapté en film par James McTeigue, sortit en 2006 et d’une durée de 132 minutes.
V est, comme dans la première bande dessinée, un flamboyant terroriste anarchiste.
Dans ce deuxième livre, V joue une chanson qui parle d’un infâme cabaret. Il abandonne Evey la fille qu’il avait sauvée au tout début du premier livre. Le 23 février 1998, V va à NTV (une chaîne de télévision). Il menace les gens de la chaîne avec une ceinture d’explosif. Il exige la diffusion d’une cassette qu’il a enregistrée. Sur cette cassette il explique son observation des humains depuis la naissance de l’Homme et sa déception quant aux résultats. Il annonce qu’ils n’ont aucune fierté, aucune volonté et ils ne sont plus des atouts pour la société. V leur demande de s’améliorer. La sécurité de NTV arrive, ils font feu sur lui et V tombe par terre. En réalité ce n’est pas lui, il a déguisé quelqu’un avec son masque et ses habits noirs. Le policier qui intervient s’énerve, il rappelle à la sécurité de NTV et au remplaçant du Directeur de NTV que chaque erreur avec V est mortelle.
Ce livre m’a moins plu que la première bande dessinée car l’action est au second plan et l’histoire s’étend sur sa relation avec Evey. Cette bande dessinée est bizarre car V abandonne la fille qu’il a sauvée et avec qui il avait sympathisé. Le scénario traîne sur la fin de cette relation de V et Evey par une série d’explication sur leur séparation. Ceci est sans grand intérêt. Toutefois la qualité des dessins conserve leur style « gothique », sombre et pauvre en coloris.
Pour votre information V pour Vendetta est une série de BD. Si vous remarquez des différences entre ma critique et les livres, c’est qu’il existe plusieurs éditions de celle-ci.
En conclusion cette bande dessinée avançait trop lentement à mon gout, j’aime plutôt quand il y a beaucoup d’actions qui s’enchaînent vite et je n’aime pas quand il y a des fixations sur d’autres personnages que le personnage principal.