Bon, comme on devait s'y attendre, plus notre héros sourd grandit, plus la partie combat de sabre est de retour, malheureusement, et dans son aspect le plus basique, c'est à dire, des mecs qui se battent à mort juste pour savoir qui à la plus grosse.
Ce qui est bien, c'est qu'à travers le personnage du vieil ermite, Inoue critique un peu ces fous du sabre, qui ne pensent qu'à se battre et qui passent leur temps à tuer ou se faire tuer. Bon, on sent que c'est une passion pour nos bretteurs qui semblent accro au fait de risquer leur vie au cours du duel de katanas, mais tout de même ! Quand on voit la boucherie qui commence en fin de tome, il y a de quoi se poser des questions.
Jétais content de voir arriver plus massivement l'encrage au pinceau au cours du tome précédent. Mais en fait je me suis rendu compte à la lecture de ce tome, que je n'étais pas toujours fan du rendu, et du mélange qu'Inoue fait entre pinceau, plume et trames. C'est un patchwork un peu bizarre entre des persos où tout n'est pas aussi maîtrisé qu'avant, parfois presque maladroit (presque parce que ça reste Inoue et qu'il est très loin d'être un manchot du dessin) et des décors toujours aussi fins et détaillés qu'auparavant. Les hachures sur les persos sont globalement moins soignés, l'encrage des corps plus grossier et plus lourd aussi, il n'y a plus la finesse d'autrefois et je la regrette un peu.
Mais bon, ça reste plutôt joli, et on a encore des bonnes idées comme ce bout de chapitre en vue subjective à la toute fin de l'ouvrage. Et j'ai beau râlé, j'ai bien envie de découvrir la suite de la série dans le prochain tome.