Après lu La Chenille, je suis prêt à lire toutes sortes de bizarreries. L’ero guro est un genre que j’apprécie particulièrement, un subtil mélange entre érotisme et gore à ne pas mettre entre toutes les mains, mais qui est plaira à tous les amateurs de récits loufoques, tant dans l’écriture que dans les graphiques. Vampyre est l’un d’eux. Dans ce premier tome (série en deux volumes) l’histoire est divisé entre plusieurs personnages, des collégiens, qui vivent et/ou subissent/font subir diverses choses, toujours dans l’atrocité du genre même si la globalité est centrée sur les vampires qui font le titre et la couverture du manga. On suivra également du coin de l’œil un pyromane et autres péripéties qui s’ajouteront à la ligne principale pour donner un résultat encore plus sanglant, où les carotides sont tranchées et les corps dénudés plongés dans une marre de sang.
Personnellement, je suis pas un adepte de vampires, sûrement à cause de leur image mainstream et trop cliché qu’on voit dans beaucoup d’œuvres. Ici, je n’ai pas vraiment eu cette impression de « réchauffé », de vu et revu. Je veux dire, à part qu’ils sucent le sang, Vampyre propose une vision vraiment cruel et humaine malgré tout de ces créatures et c’est ce que j’ai aimé.
La violence est donc monnaie courante à travers ces nombreuses pages. En plus d’y avoir aucune censure, les dessins et la pate graphique accentuent vraiment ce côté malsain si bien mis en avant par le mangaka. Si vous été sensible comme moi à cette perversion, que Vampyre vous absorbe grâce à son ambiance particulière, vous serez sûrement charmé par les autres œuvres de Suehiro Maruo. Si vous hésitez, n’hésitez pas à zyeuter le manga en rayon et peut être que le visuel vous convaincra de l’acheter pour embellir votre étagère.