La fin d'un cycle réussi
« Shi » est une série marquante de ces dernières années. Portée par l’un des grands scénaristes du moment, Zidrou, et un dessinateur de grand talent, Homs, elle a su se faire remarquer avec son...
Par
le 1 avr. 2020
2 j'aime
Ainsi se termine le premier cycle de Shi. Kita et Jennifer ont à présent largement de quoi éprouver une haine sincère et exercer leur vengeance sur une gentry Britannique aussi arrogante que stupide. L’une et l’autre en raison de ce qui est arrivé à leurs enfants. Mort du bébé de Kita, vol de celui de Jen puis assassinat de sa fille adoptive. La coupe est pleine et les deux femmes sont en colère. Elles passent à l’action et s’en prennent à leurs bourreaux. Meurtres, assassinats, attentats. La violence est omniprésente mais l’amour entre les deux femmes naît sur ce terreau pourtant peu fertile.
Le récit haletant se termine sur une fin très ouverte. Tous les éléments sont en place pour que s’ouvre le second cycle.
Dans ce tome, Zidrou réponds à certaines de nos interrogations. Certains mystères s’éclaircissent enfin. Mais, en même temps, de nouvelles questions se posent et il faudra encore attendre pour comprendre tous les tenants de cette aventure.
Au fil des épisodes, il a su enrichir son univers et donner du corps à ses personnages. L’intégration des éléments fantastique fonctionne toujours aussi bien. Les univers de l’Angleterre Victorienne et de la culture Japonaise se complètent parfaitement et l’ensemble est cohérent.
Le ton est bien sûr à la tragédie mais l’intrigue par son dynamisme et ses pointes d’humour disséminées au long des pages reste plaisante à suivre. Sans jamais tomber dans le mélo ou le glauque, l’histoire est teintée d’optimisme et une issue heureuse semble rester possible.
Le dessin de Homs est resté parfaitement cohérent tout au long de ces quatre premiers tomes. Même mise en page spectaculaire, même qualité de dessin aussi à l’aise pour rendre l’atmosphère d’un faubourg pouilleux que celle de la demeure de la reine Victoria (et de sa nombreuse progéniture).
Une fois encore Homs nous propose d’immenses cases, en pleine page ou non, qui incitent le lecteur à faire une pause dans l’histoire pour admirer la mise en scène, le cadrage et surtout les détails. Ces images sont aussi variées que spectaculaires.
Il y a des éléments addictifs dans Shi. Cette série n’est en fait qu’un très long flash-back. Tant que nous n’aurons pas résolu toutes les énigmes du passé il ne sera pas possible de comprendre le présent (qui on le rappelle ouvre le premier album de ce cycle). Zidrou noue patiemment les fils de l’intrigue pour en faire une toile d’araignée dans laquelle le lecteur est pris au piège pour son plus grand bonheur.
Créée
le 3 avr. 2020
Critique lue 112 fois
D'autres avis sur Victoria - Shi, tome 4
« Shi » est une série marquante de ces dernières années. Portée par l’un des grands scénaristes du moment, Zidrou, et un dessinateur de grand talent, Homs, elle a su se faire remarquer avec son...
Par
le 1 avr. 2020
2 j'aime
Histoire qu'on a déjà lue une multitude fois sur du dessin pas si mal mais pas de quoi s'extasier non plus. Il y a des onis géants liés à des tatouages qui font le service minimum niveau kaijus mais...
Par
le 16 mars 2020
1 j'aime
fin du 1 er cycle , cette série "shi" est vraiment superbe. aussi bien dans le scénario de zidrou que le graphisme de homs.cette fois-ci c'est la reine au centre de cette histoire , avec un policier...
Par
le 5 févr. 2020
1 j'aime
Du même critique
C’est avec un regard tout neuf que je découvre cette série de Joann Sfar. J’avoue humblement que j’étais passé à côté alors que le premier tome est sorti en 2002. Soyons positifs, ça me permet...
Par
le 24 avr. 2020
Ainsi se termine le premier cycle de Shi. Kita et Jennifer ont à présent largement de quoi éprouver une haine sincère et exercer leur vengeance sur une gentry Britannique aussi arrogante que stupide...
Par
le 3 avr. 2020
Cet album est le premier tome du premier cycle d’une nouvelle série scénarisée par Zidrou et dessinée par l’Espagnol Homs. L’histoire se déroule à Londres dans l’Angleterre Victorienne de la moitié...
Par
le 1 avr. 2020