Sans édulcorant
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le 10 juil. 2020
7 j'aime
On pense que Superman est difficile à écrire mais ce n'est guère mieux pour Wonder Woman. J'aime énormément ce qu'a écrit Orlando pour Midnighter/Apollo et Martian Manhunter mais j'avais été plutôt très déçu de son Justice League of America avec Lobo (!) dans l'équipe.
Pour Wonder Woman, il écrit ce que j'aime le moins sur le personnage: bloquée dans des panthéons puis dans la politique des Amazones. Ça relègue le personnage dans un tout petit coin de l'univers DC et les enjeux, même s'ils se veulent grandioses, sont donc tous petits au final.
Le premier numéro (#51) peut se lire comme une nouvelle, indépendamment de tout le reste. Diana vient rendre visite à une ennemie et une relation se développe. Pas une mauvaise histoire mais j'ai l'impression d'avoir déjà lu ça plusieurs fois avec WW.
Les deux numéros suivants voient le retour d'Aztek, ce qui me fait toujours un petit pincement au cœur. Premier #1 que j'ai acheté en me mettant à la VO, époque où je ne savais pas qu'une série pouvait être annulée. Écrite par Grant Morrison et Mark Millar, elle le fut au #10 à mon effarement. J'adorais l'ambiance de la série, son héros naïf au milieu d'une ville corrompue et son petit côté méta. Aztek a bien rejoint la JLA de Morrison mais on ne le voit jamais sauf lorsqu'il se sacrifie. Sacrifice vain si on en croit sa remplaçante ici. Le Shadow King a brisé les dernières barrières qui le retiennent d'envahir notre réalité et Aztek fait donc équipe avec WW pour l'en empêcher.
Donc on a le droit au panthéon aztèque et une bataille au milieu de nulle part, dont personne n'est au courant ni le sera jamais.
Suite à ça, Diana a retrouvé une tante à elle, l'Amazone qui s'est barrée pour bâtir une autre branche, celle d'Artémis. Donc on a deux numéros où la reine actuelle n'est pas spécialement heureuse de ce retour et où WW et Artémis combattent pour que ça aille mieux. Encore une fois, les répercussions restent locales.
Le reste du TPB (50%) est composé d'histoires courtes tirées du numéro anniversaire 75 ans et de Justice League Giant 1 et 2. Des fois c'est excellent, des fois c'est très joli, des fois c'est pas terrible. Mais les histoires ne se cantonnent pas à Panthéon/Amazones et c'est ce que j'aime lire. On a même des nazis.
Les dessins de la série sont compétents sans être extraordinaires.
Créée
le 9 août 2020
Critique lue 59 fois
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