Yakari, c'est mon enfance. Je lisais ces BDs, et je chantais "Nagawika, le petit indien", et je me voyais dans la plaine, sur mon cheval, avec une plume plantée dans les cheveux.
"Autour du feu, Nagawika, Nagawika, je danseeeeerais touteu la nuit, Nagawika, Nagawika."
J'ai choisi cette BD parce qu'elle est ... tout ce que j'aime, dans ces bande-dessinées de mon enfance. Des animaux (qui parlent, oui), des voyages, des aventures, toute cette agitation. C'est très animé. On le lit d'une traite, on sourit naïvement, on se souvient de tout ce qui nous a touché étant petit.
L'histoire, c'est celle d'un Indien qui rejoint l'animal-totem de son amie, parce que celle-ci est plus ou moins en danger. Elle a mis des mocassins magiques et, folle d'impatience, est partie voir les ours polaires, parce que ras-le-bol des grizzlis. Ces deux-là partent à sa recherche. Ils vont devenir géants pour aller plus vite, minuscules pour se cacher, utiliser une flèche magique, un canoë volant ... Oah. Quel imaginaire ! Moi, ça m'enchante. C'est un autre bestiaire, un autre monde. C'est rythmé, c'est vif. Et puis c'est touchant.
C'est un conte illustré, quoi. Une comptine formée de bulles et de cases.
C'est joyeux et frais comme l'enfance, et il fallait que je dédie à cette BD une petite critique.