Critiquer Yakari se révèle un exercice plus compliqué qu'en apparence, tant la série se destine à un public enfantin. Pourtant, même enfant je trouvais cet album moyennement bon. L'aventure fait trop artificiel, tout paraît si facile au héros un peu comme dans certains mythes grecs où les dieux font le travail à la place de leur protégé (meilleur exemple: Persée).
Ce quatrième tome introduit le personnage de Nanabozo, magicien trop compétent pour rendre le voyage sympathique. Tout le tome n'est qu'une fuite en avant dont la destination finale ne m'a guère fait rêver. Oui, faire du canoë volant avec des ours blancs ne me tente pas tant la scène fait surréaliste et sortie de nul part. La chute de l'histoire est bien trouvée cela dit.