J'ai pu rencontré la dessinatrice de Yureka au salon de la BD à Angoulême il y a de ça quelques années. Elle m'a griffonné une dédicace à une vitesse stupéfiante sous mes yeux ébahis, avec un geste d'une fluidité qui m'a laissé pantois. Mais le scénariste avait une casquette. Et ça, ça casse tout.
Les premiers volumes sont fantastiques. Le trait est intéressant, un peu épais, un brin occidental. Puis ça se dégrade à mesure que les personnages basculent dans l'IRL, en particulier durant cette "deuxième saison".
Alors oui, ça reste intelligent et bien construit. Mais ça s'essouffle. Il y a multiplication de personnages inconnus sous prétexte que l'identité virtuelle permette pareille dissimulation. Too much.
En dépit des défauts énoncés, j'aime ce manwha. L'humour est bon, les dessins sont bons, l'histoire reste bonne. A lire, donc.