Kid Bill
Pauvre Weng Weng ! Impossible pour lui de se promener ou s'entraîner au karaté sans se faire attaquer par des motards ou des terroristes ! Il manque de se faire tuer dès la 19e seconde du film, ainsi...
le 27 déc. 2019
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Pauvre Weng Weng ! Impossible pour lui de se promener ou s'entraîner au karaté sans se faire attaquer par des motards ou des terroristes ! Il manque de se faire tuer dès la 19e seconde du film, ainsi que durant tout le générique. Le pauvre n'avait rien demandé... Une chance que ce lilliputien de 80cm soit le meilleur agent d'Interpol.
Ce James Bond like, indéniablement nanardesque, n'a rien à envier aux originaux : un personnage principal charismatique (c'est le moins qu'on puisse dire...) et de nombreuses Weng Weng girls, des scènes d'action à couper le souffle (ce qui ne signifie pas qu'elles soient bonnes), un véhicule impressionnant atteignant une vitesse de pointe à 15 ou 20 km/h (s'agit-il d'un jouet ?) ainsi qu'une musique plagiant sans discrétion aucune le Thème de la Panthère Rose d'Henry Mancini.
Tous les codes du bon nanar sont là : entre l'acteur improbable qui décrédibilise à lui seul toutes les scènes d'action, les trucages et bruitages ridicules, les antagonistes saugrenus (un peu comme les méchants de Maman, J'ai Raté l'Avion, sauf que ceux-ci avaient un rôle burlesque), et puis tout le reste... Il y a de quoi passer un bon moment, et je dois même admettre, par plaisir coupable, que je me suis surpris à vraiment apprécier certaines scènes d'action qui, si elles sont souvent peu crédibles, sont parfois bien chorégraphiées.
La scène du funambule aurait d'ailleurs pu être franchement superbe, si seulement on y voyait quelque chose sur les plans larges ! C'est beau, quand un nanar est à deux doigts de produire une scène véritablement réussie.
Mais étonnamment, je trouve que 007 ½ : Rien n'est impossible est plutôt mal rythmé... Les terroristes s'en prennent sans arrêt au héros. Quand c'est préparé, ça va (comme la scène du karaté), mais il se fait par hasard surprendre sur le toit en train d'espionner, ou manque de se faire rouler dessus par une bande de motard, et ça finit par causer un problème général de rythme, les scènes de combat prenant toute la place. Je crains de m'être vaguement ennuyé.
A part cela, bien entendu, le film n'a aucun défaut. Surpassant en tout points ses modèles, 007 ½ : Rien n'est impossible parvient aussi à exploiter à la perfection la petitesse de son héros : outre son allure charismatique, elle lui confère également de super-pouvoirs, comme de redoutables facilités d'infiltration ou encore la possibilité de faire du "saut en couverture". Vous l'aurez compris, c'est un nanar bien poisseux qui ravira certainement autant qu'un film de Bruce Lee.
Merci aux chroniqueurs de Nanarland, qui ont finalement déjà tout dit, et à Arte pour avoir posté temporairement et gratuitement le film sur YouTube.
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le 27 déc. 2019
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