Il nous faut faire(enfin) ce constat accablant et lucide après tant d'enfumage pseudo-mythique:  cinématographiquement la saga James bond est d'une faiblesse remarquable mais passe toujours pour un monument de cinéma.Or aucun grand cineaste n'a jamais été sélectionné pour prendre part au projet et aucun film ne dépasse le stade de divertissement correct.Il était donc temps avec ce tout dernier opus de l'oubliable Sam Mendes (ouf!) sorti en novembre de remettre les pendules a l'heure pour désacraliser un peut du mythe 007 a travers cet affreuse et misérable daube qu'est finalement spectre .Skyfall film-anniversaire de la saga du meme Mendes rejouais assez maladroitement la partition du retour aux sources,-formule facile toujours accrocheuse pour les fans neuneu-en réactivant les mécanismes d'une certaine nostalgie composer de gadgets old school en tout genre et d'un rétablissement des personnages connu a travers de nouveaux acteurs pour les réincarné mais qui sous le coup d'un cabotinage immonde ne faisait que les désincarner.Déjà ici le glaçage publicitaire laid et standardisé de l'imagerie du film ainsi que la réalisation faiblarde d'un Mendes plus sirupeux que jamais rendait la mission assez indigeste mais pas vomitif pouvant ainsi offrir des scènes réussi (la première rencontre entre Craig et Bardem,la traque du même Bardem évadé de sa cellule) ou au contraire une enfilade majoritaire de séquences répondant sois au impératif financier du film (la scène du building en Chine ou celle ridicule dans un macao touristique en mousse).Et ici un remplissage de faiseur d'une platitude effarante faisant fi de toute cohérence tel la disparition/réapparition de Bond dans le premier acte du film ou l'acte final bourrin dans l'orphelinat sorti du passé du petit James de façon usuelle.Bref passons car bien plus mauvais et inutile de son coté,à aucun moment Spectre ne peut se targuer d'offrir quelque chose de nouveau à imprimer dans la rétine du spectateur pour parvenir à arponné sa cible.Car au fond que peut valoir un produit franchisé qui de la première à la dernière seconde exécute un immonde cahiers des charges digne d'un film publicitaire vomitif marquété jusqu'à la moelle? Tour a tour d'une manière bien plus suffisante, outrageuse et dégueulasse qu'auparavant dans la saga l'image se fait vitrine pour différents produits de consommation :Costume de tailleur,voiture de luxe,montures de lunettes, séjours a la montagne,montre de luxe,matériel multimédia dernier cri et bien plus encore (on manque de peut les croquettes pour chat Félix).Le projet de ce dernier opus est d'une ânerie et d'un foutage de gueule tellement transparent qu'il effraie bien plus que n'importe quel film d'horreur sorti cette année,oubliez tout ce que vous avez pu voir la vrai épouvante annonciatrice des pire cauchemard au cinéma est la.Aucune vision,aucun geste ni mouvement vivant a médité ici car Mendes récite l'intégralité du manuel du parfait petit tacheron en se parant une nouvelle fois d'une mission nostalgie ultra-référencé jusqu'à une overdose de ridicule dans la composition des acteurs ou chacun s'autocaricature vainement en respectant les multiples clins d'oeil très subtil au films antérieurs à travers leurs personnages.Avec pour seul interrogation et casse tête cinématographique:Ou vais-je bien pouvoir casé le produit de la marque qui nous sponsorise..? Mendes and co révèle que jamais dans la saga la machinerie Bondesque ne s'était retrouver ainsi mis a nu,dénué de toute inspiration,de toute idée de cinéma.L'arnaque ne se cache pas car sous son vernis classieux en carton elle n'a nulle part ou se terrer.Spectre est un sale objet ringard mais qui confirme malheureusement au vu de son succès le contrôle de l'imaginaire du spectateur lambda par la pub et l'événementiel dégoulinant de com diffusé par les médias.Parce que vous comprendrez bien qu'un nouveau james bond c'est forcément un événement alors selon la stratégie des studios meme si le film est misérable vous devez quand même être content d'avoir vu un produit estampiller OO7 c'est compris ?!



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N_B
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le 30 janv. 2016

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