En me posant devant ce genre de film, j'aurais dû savoir à quoi m'attendre, surtout que face à l'accueil désastreux réservé à son film, la comédienne / réalisatrice Valérie Lemercier aurait carrément remonté l'ensemble pour son exploitation vidéo. Je ne sais pas quelle version s'est offerte à mes yeux chastes, toujours est-il que j'ai pleuré ma race.
Bon, je vous aime bien, mademoiselle Lemercier, vous me faites bien marrer, vous êtes tout à fait charmante et sympathique dans le genre bourgeoise fofolle mais là, faut vraiment m'expliquer ce qu'il s'est passé. D'accord, deux ou trois vannes bien vachardes sur ces saletés de bouffeurs de crottes de nez m'ont laissé avec un embryon de sourire sur le coin des lèvres, et taper sur le milieu de la mode et sur le bordel administratif des adoptions, pourquoi pas ?
Encore aurait-il fallut avoir un script qui tienne la route pour raconter tout ça, une mise en scène un minimum rythmée pour maintenir notre intérêt et surtout, surtout, croquer des personnages attachants. Et pas des bobos névrosés totalement imbuvables, irresponsables et qui mériteraient de finir dans l'estomac d'un animal préhistorique partouzeur de droite.
Malgré votre ultime fourberie consistant à me balancer au visage du Leonard Cohen en guise de générique final, histoire de me prendre par les sentiments, je vous pardonne chère Valérie. Mais seulement pour cette fois. Ce qui ne m'empêchera pas de continuer à me fracasser la rétine et le cerveau devant des "comédies" bien de chez nous, espérant bien naïvement tomber sur quelque chose de potable.