10 000 est un film qui se regarde avec une page Wiki à portée de main pour être bien sûr que tout ce qu'on voit se veut réaliste. Déjà, quand on me vend un homme de Néanderthal qui parle anglais avec un accent africain, je tique un peu. Alors je vérifie sur Wiki. Ah bah non, en fait c'est pas possible...
Et ça continue pendant 50 minutes, oui, 50, je n'ai pas pu aller au-delà. Je n'ai vraisemblablement pas eu la chance, donc, de découvrir les pyramides d'Egypte (construites 7 000 après mais on s'en fout on s'appelle Roland Emmerich) et je n'ai qu'entraperçu le beau tigre « dents de sabre ».
En fait, même en ôtant toutes ses incohérences chronologiques qui, finalement, ne sont peut-être pas fondées vu qu'on n'y était pas en – 10 000, le film reste très pénible. Avec un tel univers, de telles possibilités, le scénariste a écrit un bête récit d'aventure foireuse avec un héros au charisme de poule. Courage, rédemption, trahison, amour (gloire et beauté, luxe calme et volupté...), tous les ingrédients sont là pour se dire au fond, que l'on place l'histoire de - 10 000 ou + 2068 ça marche quand même. C'est cliché, c'est mou et c'est moche en plus...
A voir en mode homo habilis.