Monstre intraterrestre
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Je vais tout d'abord parler du film sans ses dix dernières minutes :
Tout à l'image de sa Bande-annonce, qui m'a motivé à me déplacer au cinéma, le film dépeint une ambiance stressante et anxiogène. Le huis-clos sous-terre et le manque de lumière nous plongent directement dans l'histoire comme si l'on était enfermé avec les personnages.
La personnalité d'Howard dérange aussi bien qu'elle fascine. Comme pour Michelle , la question de savoir si ce personnage est le sauveur qu'il se prétend être ou un pervers fou m'a taraudé l'esprit pendant toute la durée du film. Ses réactions toujours hautes en couleur n'ont cessé de me faire sursauter.
Michelle tente de s'évader à maintes reprises quand elle comprend qu'Howard aurait séquestré une autre fille. Au fait, on ne sait toujours pas si cette histoire était véridique, c'est comme si ce passage avait été oublié, mais bon...
Tout le long du film, on apprend quelques anecdotes inutiles sur l'ancienne vie d'Howard et celle d'Emmett qui viennent ficeler le reste de l'histoire. L'intrigue repose en fait sur Michelle : arrivera-t-elle à s'échapper ?
La fin...
Et là, le drame... Michelle arrive à s'échapper dehors équipée de sa combinaison fabriquée à partir d'un rideau de douche et de bouteilles en plastique... Elle découvre alors que le monde a été envahi par des aliènes en soucoupe volante... Directement, la déception se lit sur mon visage... Je revois alors le film Prédictions avec Nicolas Cage qui m'avait tenu aussi en haleine pour me décevoir tout autant par sa chute (même Mike Brant n'y aurait pas survécu)...
Elle arrive tout de même à les achever avec une bouteille de sky et un briquet, bref...
Le film est poignardé à coups d'effets spéciaux... Dommage, j'y avais presque cru...
En somme, 10 Cloverfield Lane n'est pas un film qui restera dans les annales. La promesse était pourtant bien tenue jusqu'à la chute, que dis-je, la décadence... Une fin bien trop facile et peu recherchée qui me fait me demander si je ne me suis pas fait arnaquer pendant ces deux heures !
Créée
le 30 mars 2016
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