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Le convoyeur.
Après "Un dernier pour la route", le cinéaste Philippe Godeau retrouve François Cluzet et adapte l'incroyable histoire de Toni Musulin, le célèbre convoyeur de fond qui a détourné plus de onze...
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le 22 mars 2014
16 j'aime
2
Heureusement, Cluzet est là.
Basé sur le fait divers le plus incroyable de l'année 2009, ce film s'annonçait sous d'excellentes augures. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur.
S'il ne s'agissait pas de suivre l'histoire de Toni Musulin, le film ne représenterait aucun intérêt. Pendant cinquante minutes, nous suivons un homme, un peu simple d'apparence, dans sa vie de tous les jours. Il aime les belles voitures, il achète une Ferrari, sa compagne lui demande comment il a obtenu l'argent, elle ne comprend pas. Nous non plus, à vrai dire.
C'est bien là le problème de ce film : ce film, mystérieux, pose des questions mais n'y répond pas. A croire que Philippe Godeau a eu peur de prendre position. Qu'est-ce qui fait que Musulin se met à fomenter son coup ? Pourquoi finit-il par se rendre ? Comment avait-il déjà autant d'argent ? Rester sur ces questions est quelque peu frustrant.
MAIS. La prestation de François Cluzet est excellente - comme souvent - et le personnage de Musulin a une véritable profondeur : simple, peu loquace en apparence, il cache une répartie bien sentie et de la suite dans les idées.
S'il ne s'agissait pas de suivre l'histoire de Toni Musulin, le film ne représenterait aucun intérêt. Pendant cinquante minutes, nous suivons un homme, un peu simple d'apparence, dans sa vie de tous les jours. Il aime les belles voitures, il achète une Ferrari, sa compagne lui demande comment il a obtenu l'argent, elle ne comprend pas. Nous non plus, à vrai dire.
C'est bien là le problème de ce film : ce film, mystérieux, pose des questions mais n'y répond pas. A croire que Philippe Godeau a eu peur de prendre position. Qu'est-ce qui fait que Musulin se met à fomenter son coup ? Pourquoi finit-il par se rendre ? Comment avait-il déjà autant d'argent ? Rester sur ces questions est quelque peu frustrant.
MAIS. La prestation de François Cluzet est excellente - comme souvent - et le personnage de Musulin a une véritable profondeur : simple, peu loquace en apparence, il cache une répartie bien sentie et de la suite dans les idées.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste UGC Illimité, saison 2
Créée
le 7 avr. 2013
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