De grands moyens et un travail de fou au service de quelques uns des meilleurs univers et des meilleurs personnages que la chaîne a pu imaginer, avec comme d'habitude leur lot de gags absurdes et de dialogues surréalistes, mélangés à des parties test aux petits oignons, avec leur lot de rage jouissive typiquement made in JDG (et ici totalement justifiée, l'inutilement et cruellement long Deadly Towers et sa difficulté qui semble en plus de ça objectivement surhumaine, et The Pantheon Saga et son Hulk totalement anémique, il faut les voir pour le croire, Sonic 2006, son scénario qui ne fait aucun sens et ses bugs en tout genre ne sont également pas en reste, d'autant plus que les trois me semblent être des jeux à potentiel, surtout le Sonic qui avait de grandes ambitions) mais aussi avec la naissance d'une nouvelle manière d'aborder les jeux en s'intéressant plus en profondeur à leur genèse, permettant de mieux comprendre pourquoi ils sont ratés.
L'Angry Video Game Nerd m'a par contre toujours paru sous-exploité dans ce « film », ça serait un peu le seul reproche que j'aurais à faire (déjà qu'il a apparemment décliné pour la vidéo Indiana Jones, même si cela a permis la fin jouissivement loufoque qui verra la première apparition d'Archibald Von Grenier et d'Alpha V de Gelganech) et aussi le fait que comme le dit Thanus, le poing final semble avoir été mis aux arcs de Canard Man, de l'Enfant de Juron et d'Alpha V, qu'on a, sauf erreur, absolument pas revu depuis, ce qui est dommage, mais on peut être contents que Fred et Seb aient choisi de s'enfiler encore « quelques parties » (je pense d'ailleurs qu'on est pas prêts pour le jour où ils arrêteront, j'en parle car on s'en rapproche quand même inexorablement, bien que la chaîne n'ait que très peu baissé en qualité, mais ça c'est un autre sujet).