Remake russe du classique 12 hommes en colère, 12 rajoute une heure par rapport à l’original avec les facéties d’un oiseau espiègle, une coupure de courant impromptue et deux contre-arguments flamboyants et ingénieux. Seul l’argument du couteau est emprunté à l’original, ce film serait plutôt une autopsie de la société russe avec son racisme ordinaire et son histoire négativement chargée. La fin aurait pu s’avérer fortement défaitiste et fataliste car le dernier contre-argument est tellement musclé que Nikita Mikhalkov le balaye péniblement à coup d’angélisme dont était pourtant dépourvu le métrage jusque-là.