C'est a peu près aussi le niveau auquel est tombé mon intérêt pendant le visionnage de ce film. Je suppose que c'est un DTV, en tout cas il a toutes les tares d'un DTV médiocre. Entre :
Les actrices inconnues (pour ma part) et plus gênant, leurs interprétations sur-dramatiques et insipides (elles ne sont pas aidées par l'écriture de leurs personnages non plus). Seul le nom de Tobin Bell engendra quelque espoir mais son rôle est complètement inutile et il est simplement là pour apporter une pseudo caution de notoriété au film et ramasser un chèque.
Les personnages ridicules et leurs réactions qui le sont tout autant. La palme étant décernée à la "méchante", qui est terriblement surjouée et pas crédible une seconde dans son rôle de psychopathe martyrisée par la vie. D'ailleurs elle explique bien sortir de prison et ne pas vouloir y retourner, il parait évident que la meilleure façon pour se faire est la non-assistance à personnes en danger, voire même la tentative de meurtre. Ou alors une des deux sœurs qui tente de tuer la-dite méchante en lui plantant un bout de plastique dans l'oreille, quel est l’intérêt d'une telle manœuvre quand c'est techniquement la seule personne ayant une chance de vous faire sortir ou qui peut vous tuer sur le champ si elle se met en rogne ?
Plus problématique, une tension qui ne monte jamais, car on a du mal a sentir les personnages (déjà peu attachants) en danger. Le coup d'une des deux soeurs qui est diabétique et qui a besoin de son injection d'insuline, ça aurait pu remonter un peu la sauce, mais finalement elle n'en avait peut-être pas un besoin si urgent. Maintenant je ne suis pas diabétique et je ne sais pas comment la maladie fonctionne, mais ici c'est censé être un facteur créateur de tension et c'est mal retranscrit dans tous les cas. Et globalement, c'est juste mou et pas très intéressant. Faut dire que le concept de base, un piscine désertée, c'est assez peu passionnant finalement.
En fouillant sur IMDB on apprend que le film est "inspiré" de faits réels. Vu que ça n'est mentionné à aucun moment, on imagine aisément les libertés qui ont du être prises par rapport à ces pseudos faits réels. Aussi vite oublié que vu, en fait on commence même à l'oublier pendant le visionnage.