Il y a de ce genre d'existence qu'aucun scénario ne serait inventer.
Ce genre de chemin de vie insoutenable.
Tout s'effondre, et l'on est projeté entre l'horreur et l’aberration, des personnages profondément justes ou certaines scènes s'expriment par le regard. Un regard qui oscille entre l'espoir et la folie, entre la prière et le doute.
Ce regard nous le suivons durant 12 ans, ou en 1941 un homme noir avait le droit de vivre libre dans l'état de New York: Solomon Northup Acceptant un emploi de deux semaines à la Nouvelle Orléans loin de sa famille, c'est après une soirée joyeuse qu'il se réveille, boulets et chaînes.
A partir de là, il n'a plus d'identité, plus de liberté (puisque loin et sans témoin), il sera durant 12 ans Platt
Ce regard croisera la torture, l'humiliation, la perversité et cette sensation de pouvoir sur 'le bétail' qu'il représente.
D’espoirs noyés dans la lâcheté, de viols et de sadisme réconfortés par des chants du Mississippi voguant jusqu'à un dieu qui ne semble plus répondre, on ne peut sortir de ce film qu'avec l'immense sentiment .... Qu'il n'était pas possible de le confondre avec temps d'autres sur le même thème.
Cette histoire a été réalisée d'après le livre de Solomon Northup.
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