L'enfer est pavé de bonnes intentions.
À force de ne vouloir choquer personne, à force d'aseptiser à tort et à travers pour ne stigmatiser personne, ne choquer personne, ne gêner personne, on arrive à une perte de saveur totale.
La conséquence de tout cela, c'est un court-métrage de prévention vide, inconséquent et vain.
Au sujet de la forme, le parti-pris est convenu, et la mise en scène un brin prétentieuse ne joue pas en la faveur de la production artistique.
Mais doit-on s'embarrasser de cohérence et de construction lorsque les intentions sont bonnes ?