Un brillant avocat et philosophe de 34 ans va avoir des boutons d'acné qui vont lui faire comprendre qu'il est en train d'avoir une puberté tardive. Ce qui va permettre, aux yeux de son frère qui le trouve rasoir, de vivre à nouveau son adolescence, mais cette fois en se lâchant.
Souvenons-nous de l'adolescence, de la voix qui mue, du désir qui commence à se dresser, des boutons d'acné, et du côté rebelle qui apparaissait... Et bien, Laurent Fafitte va vivre tout ça avec près de 20 ans de retard, alors qu'au départ, il est clairement montré comme quelqu'un de chiant. De ce côté-là, je trouve le film parfois amusant, notamment quand il s'engueule avec son père et qu'on ne comprend rien quand il mêle les larmes aux hurlements. De plus, Lafitte a gardé pendant longtemps cet aspect juvénile qui le rend encore crédible quand il veut faire croire qu'il a 16 ans dans sa tête.
Mais en le voyant coiffé comme il est, surtout au début où il a une raie sur le côté, je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir ... Bernard Tapie ! Ça n'est pas pour rien qu'il va jouer l'ancien patron dans une série, car la ressemblance est parfois troublante.
Pour le reste, j'aurais du mal à être plus positif, avec les acteurs adolescents qui paraissent totalement faux, et qui ont encore l'air trop âgés pour avoir vraiment 16 ans, et une volonté formelle de copier les modèles américains des films américains pour ados où on défonce tout, comme Projet X, mais sans vraiment la drôlerie. Sans compter une dernière partie vraiment ratée, et on rate ce qui aurait pu donner un très bon concept.