Après avoir pris les commandes avec succès des deux derniers volets de la saga James bond, Sam Mendes nous présente son nouveau défi cinématographique « 1917 ». La promesse est simple : Réaliser un film de guerre de 2H en un seul plan séquence. Pari réussi ? (En partie seulement).
Black et Schofield, deux soldats britanniques se voit confier la mission de délivrer un message d’annulation d’attaque aux forces alliés en moins de 72H, sous peine de tomber dans un piège tendu par les forces allemandes qui causera la mort de nombreux hommes. Scénario simple mais suffisant pour créer de la tension et être immergé dans ce récit. Dès les 10 premières minutes, tout est compris, le contexte expliqué et l’action démarre de suite presque « immedia res » et ne s’arrêtera jamais. 1917 fait aussi le choix de développer ses personnages avec des dialogues et des scènes intimistes, nos deux personnages échangent régulièrement des anecdotes sur leurs vies et l’impact concret de la guerre dans leurs quotidiens.
Les décors sont somptueux et le plan séquence permet d’en profiter au maximum ainsi qu’une photographie et une gestion de la lumière semblable au film de Mendes. Entre tranchés ou vieille grange chaque décor propose une atmosphère particulière qui fera l’ADN du film. Mais cela ne va pas sans contraintes, il y a donc bien quelques sauts dans le temps et plusieurs « cut » mais qui sont caché par quelque astuce de tournage, on a un donc un film en faux plan séquence. La performance comme l’audace est à saluer sur l’ensemble du film, le pari est bien tenu et le plan séquence met en valeur une bonne partie du film.
1917 est un film immersif grâce une technique audacieuse avec un travail sur le son et la lumière qui ne laissera personne indifférent. Un grand film de guerre à voir dans de bonne condition pour ne profiter à fond et vivre une vrai expérience cinématographique puissance 10. A revoir.