Je rejoins la critique qui fait plutôt consensus : réal 1 - scénar 0. Oui, la performance est là, comme dans un jeu vidéo -en plus réel- on est happé par certaines scènes notamment la dernière « court forreeeest » (j’ai vraiment eu les frissons et la rage). Côté scénario c’est clairement pas folichon, manquait plus que la madone à l’enfant... on ne nous a rien épargné ! C’est finalement un film assez contradictoire voire skizo, la forme nous pousse à y croire, à nous identifier aux personnages, à lâcher prise, quand le fond impose une distance, convoque notre cerveau et le bon sens. C’est comme plonger dans un rêve (ou cauchemar en l’occurrence) et être réveillé huit fois par les miaulements de son chat -ou ronflements de son partenaire, au choix.