Je suis allé voir 1917 parce que pas mal de gens en parlaient en disant que c’était complètement incroyable malgré pas mal de critiques négatives niveaux presse. Je vais au ciné en m’attendant à pas grand chose en mode ça va être plutôt pas mal... Ben j’ai vraiment pas capté la hype
Déjà monsieur Mendes veut faire un plan séquence en mode « c plu reèl com sa et imerçif » ben désolé mon gars mais y autour de 55 coupures ce qui est pas fou et au final ben ça sert à rien à part à quelques moments évidents - les tranchées évidement et puis cette scène malheureusement gâchée par toutes les bandes-annonces - mais c’est surtout handicapant.
Si vous êtes en quête de plan séquences vraiment utiles et bien mieux regardez les fils de l’homme parce que Cuaron n’a pas l’air de vouloir se vanter et c’est un super film
Du coup l’histoire dure 2 heures malgré une coupure volontaire et bon je vais pas dire qu’on se fait chier hein mais ça sert une fois de plus à rien. La mission sert à sauver 1600 hommes mais on en connaît aucun hein bien sûr sauf que à ben si y en un c’est le frère d’un des deux soldat histoire qu’il y a un petit peu d’enjeu lol. Le film aurait dû s’affranchir de ces plans séquences non stop histoire de créer je sais pas moi une tension et qu’on voit que ces 1600 hommes pensent qu’ils vont gérer leur attaque et apprendre à en connaître quelques uns.
Parlons ensuite de l’immersion et là les gars on va pas être d’accord. Au début on voit la caméra descendre dans la tranchée je me dis wah pas mal c’est grand et tout mais une fois qu’ils commencent leur mission on marche sur un champ de bataille avec évidement des barbelés des rats des trous sang en mode wah c’est vraiment horrible la guerre mais tout à l’air trop fabriqué ! Ensuite vient cette scène de la ferme et de l’avion allemand... une fois de plus j’ai pas du tout été touché par cette ferme qui ressemble plus à une map de jeu vidéo où on a du mal à croire que des gens vivent et puis cette avion qui s’écrase pile à 5 mètres d’eux avec un soldat allemand mais heureusement nos soldat anglais sont très gentils donc ils l’aident et malheureusement le soldat allemand est très lâche et méchant alors il tue un soldat oh c’est triste mais bon c’est vrai que les allemands sont méchants puis ce gars meurt et donc Georges Mackay va faire sa mission tout seul comme un grand parce qu’il est gentil.
Du coup entre temps il choppe du lait se reprend une balle par un vilain soldat allemand le bute et ils arrive enfin dans un village tout cassé et OH comme par hasard il se rend compte que le lait qu’il a choppé plus tôt va aider une gentille française qui s’occupe d’un petit bébé. Une fois de plus c’est bien trop fabriqué ça ressemble à un jeu vidéo.
Là je vais de nouveau critiquer une scène adorée. Après avoir aidé la gentille maman il doit quand même s’occuper de sa mission. Il sort de cette petite cave et se retrouve dans ce village tout cassé qui une fois de plus ressemble à du carton et des legos mais heureusement notre bon vieux roger deakins éclaire ça avec des feux d’artifice ( perso je comprend pas d’où sortent ces boules/flashs lumineux) et toutes les maisons brûlent en mode yolo et puis Georges tombe encore sur des gros zozos d’allemands qui sont pas gentils #ohmince et hop en deux temps trois mouvement il fait jour et Georgie boy saute d’un pont dans une rivière dont il n’avait pas vu la profondeur et BIM il meurt parce qu’il y avait 2cm de fond... mais non en fait il fait un saut super stylé et survit à une immense cascade d’eau alors qu’on est dans les flandres. Après il réussit finalement à transmettre le message après être passé entre les obus allemands et après avoir foncé sur plein de soldats. Quel bonhomme ce type ! Ha oui il a une femme et des enfants on l’apprend à la fin et le frère de son défunt compagnon est sauvé et sympa.
Je ne crois pas à ce film j’espère que ça se comprend mais comme j’adore les films de guerre voici une petite liste :
Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino
Outrages de Brian de Palma
La ligne rouge de Terrence Malick
Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick
Et il faut sauver le soldat Ryan où la scène du 6 juin nous montre qu’il ne faut pas faire des plans séquences pour comprendre l’horreur de la guerre
Et voilà au revoir