Suite à l’évasion miraculeuse de deux juifs Rudolf Vrba ( 1924 -2006 / 82 ans) et Alfred Wetzler (1918 – 1988 / 70 ans) en avril 1944 du camp d’extermination basé en Pologne. Réfugiés en Slovaquie, ils révèlent dans leur rapport les protocoles du camp, notamment l’utilisation du Zyklon B… des petits cristaux composés d’un mélange de cyanure devenant un gaz à une certaine température. L’inimaginable, L’inconcevable, l’invraisemblable, la stupeur, la rage, la fureur, l’effarement, incrédulité, telles sont les réactions des différents comités de défense des réfugiés ainsi que les officines basées a berne en Suisse puis à Washington, Londres par la suite face à cette extermination industrielle perpétrée par les allemands. Chiffres de victimes impressionnants : plus de 1 millions de juifs victimes de ce génocide soit 125 000 gazés par mois. Rien que le test des nouveaux fours crématoires enregistrait 8 000 victimes. Les allemands menaient deux guerres : une guerre mondiale et une guerre raciale. Autre frénésie meurtrière : de mai à juillet 1944, 437000 juifs disparus correspondant à 147 trains soit 2,7 trains par jour. Les dirigeants alliés devaient affronter le crime le plus incroyable de l’histoire de l’humanité. Entre la guerre sur les deux fronts Est et Ouest, que fallait-il privilégier ? Les photos des Juifs sur les quais de la gare d’Auschwitz sont saisissantes sutout celles représentant ces mères accompagnées de leurs enfants. Personne ne voulait croire qu’ils brulaient des familles. Ces assassinats dépassaient l’entendement. Si les alliés avaient bombardé, les allemands auraient porté la responsabilité des victimes sur les allés. Impasse totale. Les priorités s’accumulaient . 27 janvier 1945, les russes délivraient le camp. Il faut savoir se souvenir après 80 années. Un documentaire indispensable.