Série tirée d’un fait divers le 15 septembre 1973, un samedi soir, un bar et deux adolescentes Pauline et Géraldine qui ne rentreront pas à leur domicile, victimes ‘d’un étrangleur. Un inspecteur Paul sous les ordres d’un commissaire oeillères qui refuse de lier ces deux homicides à un troisième intervenu quelques semaines plutôt . 9 mois d’enquête, beaucoup de suspects mais aucune preuve flagrante de culpabilité. 2003 : cette enquête « Cold case » est ré-ouverte et confiée à Paul devenu commissaire, ce dernier fait appel à deux collègues dont l’un d’eux l’accompagnait à l’époque. 1973 : la hiérarchie de Paul freinait l’initiative tandis que 2003 une autre hiérarchie aussi pesante souhaite conclure dans les plus brefs délais à moindre frais. Ajoutonsque les analyses d’A.D.N. impactent les budgets de fonctionnement. Les pressentiments des inspecteurs ancienne époque ne résistent pas aux tests ADN technique imparable pour lever la plupart des doutes. Les quatre épisodes vont naviguer entre les ressentis à tous les niveaux des deux périodes : d’abord les conditions de l’enquête, la reprise des témoignages et des nombreux rapports, confirmer l’innocence des premiers suspects dont certains demeures encore meurtris par les accusations, les différentes réactions des parents de victimes en quête de vérité pour lesquels la découverte de l’assassin ne pouvait pas être plus dureque la vision cauchemardesque d’une enfant terrassée, couverte de boue dans un bois. Bravo à cette production de la BBC qui a su reproduire avec tact l’atmosphère propre aux 30 années d’écart entre les deux périodes sans omettre la juste tonalité de tous les acteurs.