Pompeux et chiant

Quand j'étais môme, mon père qui avait vu ce film au cinéma m'avait déjà parlé d'un long métrage assez long et un peu ennuyeux. Après l'avoir vu, j'ai compris ce qu'il voulait dire.
C'est effectivement long, très long, trop long.
Cela commence avec les scènes du début, avec les singes. Et la longueur se poursuit tout au long du film.
L'acteur "principal" est limite inexpressif.
Et la fin ressemble à un barbouillage d'enfant de 2 ans à qui on aurait confié des tubes de peinture.
Je sais je sais, je commets un sacrilège en parlant ainsi de ce film, mais je ne me suis jamais pâmer devant une oeuvre juste parce qu'elle a été tournée par tel ou tel réalisateur "illustre" ou parce qu'elle est tirée comme ici d'un roman considéré comme culte.
Je reconnais malgré tout une chose : pour l'époque, les effets spéciaux étaient excellents et même maintenant, ils seraient encore à la hauteur. Je mets d'ailleurs 2 étoiles pour cela.
Mais pour le reste, c'est d'un chiant absolu, qui se noie dans je ne sais quelle pensée phylosophico-religieuse.
Pour les amateurs de musique classique (très bonne) et de Herbert Von Karajan (ancien ami des nazis, qui s'est retrouvé blanc comme neige après la guerre, mais le meilleurs chef d'orchestre pour l'interprétation du Beau Danube Bleu)