Je sais pas comment le noter.
Le seul souvenir du film de "quand j'tais p'tit" c'était les singes.
Donc je repartais quasiment vierge.
Le film commence bien. Aborder d'abord ces singes présente une première curiosité quand on connait l'orientation SF du film. Et encore plus lorsque qu'un étrange monolithe est visiblement la clé de notre évolution. Ajoutez y le mythique thème musicale et on dira que l'entame est au poil (de singe...pardon).
Ça continu avec une chouette combinaison entre musique classique et de superbes images d'installations spatiales et de vaisseaux.
Puis une présentation plus humaine de l'univers et on replonge dans la musique et là je commence à grincer.
Parce que c'est lent mais j'ai jamais vu ça. En faite je suis plutôt souple là dessus, ou bien j'ai du pot, mais en dehors de ce film je ne me rappel pas d'avoir trouvé un film lent. Mais là c'est horrible.
Il ne se passe quasiment rien dans la première heure et elle présente une introduction qui semble durer des jours.
Alors oui l'image est belle, mais bordel. Ce que je viens de décrire est tout ce qui se passe dans l'heure qui semble durer une semaine.
(Et là j'ai un flash, je me rappel maintenant pourquoi je ne me rappel pas plus du film, c'est qu'en faite j'allais même pas jusque là. Non. Surement devant ce rythme apathique, je délaissait la télé et mon Nesquick pour aller consulter les art-book de vaisseaux spaciaux de mon pôpa.)
On reprend le film suite à une ellipse.
Bon après ce bref saut dans le temps faut pas s'enthousiasmer hein. Parce que c'est reparti sur un rythme...disons... contemplatif ,pour ne froisser personne. Avec ici un peu plus de choses. On nous présente le gars Hal I.A parfaite (j'ai été particulièrement ému de rencontrer le père de Glados) et les deux astronautes un poil lambda.
Puis Hal demande à réparer un truc qui n'est pas endommagé. Là encore on a le droit à une sortie dans l'espace aussi passionante qu'une course de tortues unijambistes, accompagnée d'un bruit de grillon horrible, et de la respiration du mec histoire de rendre le tout bien bien pénible. Quitte à faire chier autant bien le faire.
Les deux astronautes se méfient donc de Hal.
Et bien tout ça ça a encore prix une p**** d'heure. Si j'ai commencé cette heure dans une douce soirée d'été j'ai l'impression que le vent s'est levé on qu'on a commencé à tomber les feuilles orangées et brunatres des arbres.
Puis là...FINISH HIM, le gars il nous pète un intermède. Bah ouais au cas où tout ça irait trop vite, hop, un intermède. LE troll du cinèma. Y'a pas à dire y'a du génie.
Intérmède qui consiste à mettre un bruit horriplant sur ... un écran noir. Un p***** d'écran noir qui semble durer un cycle solaire.
Et on reprend, pfiouuu.
Bon là ça va mieux. Du coup ça frite un peu entre les astronautes et l'I.A. C'est intéressant. Le plan de l'astronaute ndans l'espace est superbe. Bon le premier hein. Parce qu'au bout du 18ème plan on a comprit. C'est aussi palpitant que voir des octogénaires asmathiques jouer à chat, mais y'a quelque chose quand même. Principalement dans le comportement de l'I.A. Et puis bon comme dans tout le film les images sont belles.Et on a tooouuuuuuut le temps de les apprécier.
Et puis là.
Wo. Dur à décrire vraiment. Pour résumer une grosse claque dans la gueule. Une grosse claque de 40 minutes qui pour le coup ont l'air de durer une demi période de radiation de césium 133.
Et on sort un peu chamboulé du film. Prêt à se jeter sur Sencritique pour sortir le 10 et installer ce film en haut du top 10.
Donc vraiment j'ai du mal à le noter.