J'aurais adoré aimer ce film...
Ça partait bien, avec l'écran titre et la bonne composition "Ainsi parlait Zarathoustra". Le film continue dans sa lancée avec une séquence d'une vingtaine de minutes sur l'aube de l'humanité. Les sublimes décors, les costumes et l'apparition tout en mystère du monolithe font de cette séquence la meilleure du film selon moi.
Après ça, un long processus de vaporisation de mon attention.
Entendons nous bien, la musique est géniale, les effets spéciaux sont somptueux, le film aborde des thèmes comme je l'ai rarement vu dans un film de cette époque et le tout vous offrira de longues minutes d'analyse post-visionnage.
Mais ce qui PLOMBE l'intégralité du film selon moi c'est qu'on s'emmerde sévèrement, certains plans sont inutilement long, les personnages parlent souvent pour rien dire, le trip hallucinogène de fin (cette merde est interminable) n'est qu'un concentré d'enregistrements d'un œil et d'un canyon avec un filtre coloré dégueulasse.
C'est comme si le film s'attelait à rendre chaques bonne idées chiantes et je sais que certains vont me dire "on est responsable de son propre ennuie" mais reconnaissez que Kubrick abuse peut-être un peu.
De ce film je retiendrais "HAL-900", la musique, les effets spéciaux qui n'ont pas vieillis (le film date de 1968) et quelques autres trucs.