Tout ce qu'il ne faut pas faire dans un film.
Était-il possible de réaliser une telle daube, quitte à faire honte à l'histoire du cinéma depuis ses débuts...?
Ce film réunit toutes les boulettes imaginables qu'il n'est plus possible de tolérer aujourd'hui dans un film.
Ce film a été réalisé au mépris des calculs scientifiques qui indiquent que le calendrier maya ne s'achève pas en 2012 et surfe sur la vague de fascination et de peur véhiculée par les abrutis qui arrivent encore à y croire : pas du tout commercial, donc.
Les personnages sont un melting-pot des clichés les plus gerbants dans un film:
- le père pas si stressé que ça qui arrive encore à avoir de l'humour face à la fin du monde.
- les gamins ô combien inutiles mais qu'on essaie de sauver quand même parce qu'un enfant ça doit pas mourir.
- le vilain russe égoïste qui retourne sa veste vers les 3/4 du film.
- la blondasse tellement conne que tout ce qui l'importe c'est de sauver la vie de son putain chihuahua.
- le taré conspirationniste que personne ne croit mais qui pourtant est au courant de tout.
- le président américain, forcément le premier à être au courant (les autres peuvent aller se faire foutre).
- le gentil afro-américain qui trouve honteux qu'on vende une place à 1 milliard d'euros (à l'époque où il était plus élevé que le dollar) sur les arches, donc que seule l'oligarchie peut être sauvée au détriment de ses pauvres ouvriers qui ont trimé pour les construire et de tous ces innocents qu'on a prévenu trop tard sur la planète.
- les moines bouddhistes qui préfèrent crever sur leur montagne.
- le fils du russe, pourri gâté à souhait, déjà un petit connard pour son âge : t'as envie qu'il y reste mais t'as oublié que les enfants ne meurent jamais s'ils sont personnages principaux ou secondaires d'un film.
Ils sont censés construire des arches en quelques semaines : la pointe de la technologie. No souci, les doigts dans le nez.
La cerise sur le bateau : à la fin, quand vient enfin le moment de sortir respirer l'air frais, le père dit à ses enfants "On se construira une maison quelque part".
T'as envie de lui dire, "Ouais, sur les milliards de cadavres des gens qu'on a laissé crever derrière nous".
Pas du tout honte d'avoir fait du forcing pour survivre au détriment de milliards de pauvres en faisant sa place sur une des arches, sur lesquelles bien sûr tous les chefs d'État du monde et les riches sont montés (super, la vie d'après le déluge) SAUF LE PRÉSIDENT AMÉRICAIN.
Non lui il a préféré se sacrifier, c'était son devoir. Oui, bien sûr, c'est évident.
De bout en bout se film incarne tout ce qui a de plus ridicule dans le monde du cinéma et on comprend vite que son seul intérêt résidait dans les effets spéciaux.
Perte de temps.