Ce film de Wong Kar-wai est, selon moi, un chef-d’œuvre du septième art, une œuvre qui nous fait voir le cinéma différemment. Ce film, déjà par son scénario complexe relève le défi de se balader entre une réalité et une fiction qui fait avancer cette réalité. Le deuxième point important de ce film est l’utilisation de la lumière, pâle comme les sentiments du personnage. Le cadrage donne, dans ce film, un côté très artistique, sans casser les scènes tournées. Ce film est un peu comme une pellicule d'appareil photo. Si l'on fait pause dans le film, on se retrouve forcément sur une magnifique image. Le dernier point important qui donne de la magie au film est bien sur la musique, les sons et les langues employées dans le film : le cantonais, le mandarin, le japonais et le thaï. Ce qui donne des scènes assez incroyables, où l'un des protagonistes va parler dans une langue et l'autre personnage dans une autre, sans que l'on est l'impression qu’il ne se comprenne pas. La langue va servir aussi à faire comprendre que le personnage évolue comme avec la fille du patron de l’hôtel et le japonais. Tous les sons que l'on entend sont, soit là pour appuyer un mouvement, soit pour faire comprendre quelque chose qui va faire avancer dans le film. Pour finir, je dirais que ce film, selon moi, est une preuve que l'on peut faire un bon film et un beau film dans une chambre d’hôtel.