"N'ayez pas peur, j'ai un bon coeur"
Dimanche soir, j'ai découvert le "film choral". On écrit un scénario, qu'on découpe en tout petits bouts et on mélange, au petit bonheur la chance. Enfin, le mot "bonheur" est de trop dans la phrase précédente.
Alejandro González Iñárritu essaie de te tirer des larmes, me disait une amie. Ce n'est pas faux : j'ai pleuré comme une fontaine tout au long du film.
Mais, que voulez-vous, même si j'ai mis un moment à m'y retrouver, j'avais bien compris que tout cela allait mal finir. Ben oui, à force de mélanger, on en sait plus sur la fin que le début.
Enfin bon, la vie, est-ce autre chose que cela : des méandres, des aléas et pas toujours sur un chemin bien pavé ?
Avez-vous envie, au détour de ce chemin bien pavé, mais quelque peu glissant , de vous retrouver le cœur défaillant ? Avez-vous envie de voir le sang d'un enfant sur le pare-choc de votre voiture ? Avez-vous envie de vous retrouver seul comme un rat crevé ? Avez-vous envie de culpabiliser ? Avez-vous envie d'affronter la rédemption ?
Moi, je n'ai pas envie.
J'abhorre la complaisance. Ce film porte en lui au moins 21 grammes d'optimisme, c'est déjà ça.
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