24 heures à New-York nous immerge dans la réalité d'un transgenre dans l'affirmation de son d'identité vis-à-vis de ses proches. La narration guide dans une journée pas comme les autres où Feña peut enfin avoir des explications. Chaque moment qu’il traverse offre une perspective sur les complexités de sa réalité. On ne peut que saluer cette approche, car elle parvient à capturer les enjeux émotionnels auxquels les personnes transgenres sont confrontées. Ce film offre un style visuel épuré et apaisant, qui complète la profondeur des thèmes abordés.
Ce drame se distingue par son propos puissant qui nous pousse à explorer les deux côtés de la médaille. Non seulement nous nous glissons dans la peau de Feña, mais nous observons également la perspective de ses proches, qui sont confrontés à ce changement radical. Le film tisse des moments où les réactions des proches dévoilent que Feña n'est pas le seul impacté par son “choix”. Cette perspective équilibrée nous rappelle que chacun doit être compréhensif avec l'autre alors même que la situation lui semble couler de source. En dépit de la demande d'acceptation sincère de Feña, on remarque chez lui une certaine réticence à comprendre les sentiments des autres.
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