Je ne parle pas aux morts.
La nuit polaire s'installe en Alaska, avec elle, arrive un étranger dans une petite ville isolée. Il annonce la venue d'un danger avide de sang. L'attaque est fulgurante, les survivants s'organisent et attendent le retour du soleil.
Dans l'obscurité et le froid, le temps semble long et la peur épuise.
Ce film vaut le détour pour sa représentation du vampire. Les traits de leur visage ont quelque chose de fascinant, pas tout à fait humain, pas tout à fait monstrueux non plus, différents et insondables. Ils agissent à la façon d'une meute. L'heure de la curée a sonné, sous l'impulsion de l'alpha, tous s'en donnent à cœur joie et ripaillent à grand coup de dent.
C'est soudain, plus violent qu'effrayant, incompréhensible. Ce mystère qui les entoure, demeure intact tout au long du film.
Un bémol concernant l'habillage de ce festin, les villageois et leurs histoires ne sont pas des plus intéressantes. Toutefois, c'est dans l'importance qu'ils leur accordent, qu'ils trouvent la force de résister.
Quand l'aube pointe enfin, la lumière n'a jamais été aussi belle.