Ahhh ! ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon film choral qui dégouline de bons sentiments. Hé bien c'est toujours aussi sirupeux. Ici c'est Meirelles qui s'y colle (les doigts) et il est au niveau de ses petits camarades : le film raconte en autant de vignettes la vie amoureuse et contrariée de gens qui se croisent et se frôlent, et évidemment tout forme une boucle à 360° (magnifique astuce du titre, vous avez vus), et la dernière scène reprend la première. Au milieu de tout ça ? Des histoires neuneus et souvent inconscientes qui nous disent toute la même chose : l'amour c'est bien (on dirait presque du Malick) et passer à côté c'est triste. Mais je dois tout de même avouer que Meirelles s'en sort bien. C'est une vraie daube, certes, mais bien fichue et si agréable à regarder qu'on en redemanderait presque.