(Critique à chaud) Qui aurait cru que ce qui ressemblait à un mélange entre Maman, j'ai raté l'avion et Douce nuit, sanglante nuit (avec quelques références à Rambo) s'avèrerait être un excellent film mettant bien en scène la peur.
Un enfant voulant réaliser son rêve de voir le Père Noël voit son opportunité se transformer en cauchemar. Mais bien que ce Père Noël soit en fait un désaxé, sa mère l'avait prévenu :
Il ne faut pas voir le Père Noël. Sinon il se transforme en ogre
C'est vrai que Francis Lalanne présentant le film peut donner un mauvais pré-sentiment heureusement injustifié, puisque c'est plutôt la musique de Jean-Félix Lalanne (mixant ambiance d'action, horreur et de Noël) qu'il faut retenir. Le tout s'intègre bien aux techniques de tournage de Réné Manzor.
Même le héros de 10 ans habillé en Rambo luttant contre un psychopathe habillé en Père Noël passe dans ce film typiquement fin années 80 et aux allures de pub de minitel et autres technologies Apple, puisque Tommy n'a pas la chance insolente de Kevin MacCallister.
Et bien qu'il soit riche et surdoué, il a très peur et subit la douleur physique et mentale contrairement au Kevin américain. Tous les persos (voire même le Père Noël pyscho) sont attachants ou apportent leur vision de la terreur dans 3615 code Père Noël.
C'est un film que je trouve injustement descendu par certaines critiques. C'est un bon long-métrage à voir entre Halloween et Noël, et c'est l'un des meilleurs avec un Père Noël méchant. Quand on vous disait qu'appeler le Papa Noël par minitel ou téléphone était une arnaque...