L'érotisme des lumières

Comme prévu le récit de ce troisième volet commence sans trop tenir compte du cliffhanger du précédent film. Ce fut déjà le cas dans le deuxième film qui ignorait encore plus franchement le cliffhanger du premier film.

Le récit est très pauvre. Une donnée intéressante tout de même : la brune commenceà se désintéresser de son mec, se sent amoureuse de ce monsieur qui a profité d'elle dans le film précédent, parce que lui aussi était amoureux d'elle. Mais voilà, ça ne va pas plus loin, il y a moins de règlement de compte, moins de péripéties, moins de conflits... et on s'emmerde. On trouve même moins de baise, un comble pour un film érotique ! Au lieu de ça de longs dialogues chiants et de temps en temps des émois.

La mise en scène se résume une fois de plus à du clip vidéo : peu importe ce que l'on filme, la caméra sera en mouvements, le plus souvent latéral, avec si possible du flair ou autres effets esthétiques. Subir un film entier ainsi, ce n'est pas folichon, chaque plan devient vite insupportable, surtout qu'on est loin de l'expérimentation d'un Michael Bay, par exemple, qui reprend aussi l'esthétique et le rythme des clips musicaux. Les acteurs ne délivrent pas de performance particulièrement mémorable et la BO est chiante pour quiconque aime la vraie musique. Les scènes de sexe étant peu nombreuses, il n'y a pas grand chose pour se rincer l'oeil.

Bref, pas terrible.