388 Arletta Avenue par Selenie
Première chose on constate que le producteur n'est autre que Vincenzo Natali, réalisateur du culte "Cube" (1997) et dernièrement de "Splice" (2009), un certaine gage de qualité. Surfant sur le Found fountage Randall Cole choisit de placer le spectateur en lieu et place du voyeur psychopathe, l'écran devant notre point de vue d'espion. On suit donc le quotidien d'un couple, jusqu'au moment ou la femme disparait. On suit ensuite la détresse de l'homme et ses efforts pour comprendre où est passé sa femme. 1er bémol on se demande comment quelqu'un peut mettre autant de mini-caméra espion dans autant d'endroit et, en même temps, être toujours présent là où il faut... Si on passe sur ce problème il y aussi quelques scènes peu plausibles, sur certains évènements on appelle la police directement justement pour avoir une preuve concrète alors que lui, appelle la police sans rien de probant. Ca laisse peu de crédibilité pour y croire. Néanmoins, outre quelques longueurs, certains passages restent efficaces et le suspense prend forme petit à petit. Le twist final fait son effet même s'il est attendu. Par contre le tueur en série sous-jacent manque de fond, le pourquoi du comment enfonce le clou de l'invraisemblance.