Un regard, un sourire, un visage rond presque juvénile malgré les rides, Isabella Rossellini illumine un film somme toute assez plat, une histoire pour laquelle on ne se passionne pas.
L'entrée inéluctable dans le troisième âge vue par un homme et une femme conjoints de surcroît, l'idée était bonne, on reste toutefois les spectateurs un peu indifférents de ce couple qui tente d'anticiper la vieillesse chacun à sa façon, mais seule Mary, bien vivante et terriblement vraie retient le regard et l'attention, tour à tour amusée, agacée, frustrée, aux côtés d'un mari désincarné et absent .
William Hurt très décevant, lui, dans ce personnage de soixantenaire en pleine crise de déni qui visiblement ne l'inspire pas.
Bref, un film qui ne convainc pas. peut-être aurait-il fallu à Julie Gavras quelques années de plus pour mieux traiter le sujet.