Famille clichée, mode d’emploi.

Je vais m’épargner les commentaires sur un scénario inexistant et me concentrer sur la profondeur des personnages. (Aha.)

La mère : Une femme séduisante qui n’assume pas son âge parce que « bouhou j’ai quarante ans et mon mari prend du viagra afin de pratiquer un coït passionné sous la douche. »
Qu’elle ne se fasse pas de soucis pour son âge mental en tout cas, il égale celui de ses filles. Oui parce que, madame, à 40 ans, ne surveille pas assez ses comptes pour voir que son mari endette la famille au point de vendre la maison, ne connait toujours pas la contraception, propose une petite gâterie à monsieur pendant que les enfants toquent à la porte, se cache pour fumer et s’acharne sur un gosse parce qu’il a mal parlé à sa fille. Mais tout cela cache bien évidemment un père absent. Freud en aurait dit des choses sur elle…

Le père : C’est le genre de mec qui met sa famille dans la merde jusqu’au cou et qui écoute les excuses de sa femme comme si c’était elle la fautive. C’est le mec qui dit à sa femme que s’il n’y avait pas eu les enfants, ils ne seraient plus ensemble. C’est le genre de mec qui regarde en dessous de la jupe de la collègue de sa femme. En plus de ça, il verse de grosses sommes d’argent à son père cas soc’. Ça fait rêver hein ?
Mais on oublie tout ça, l’amour est plus fort que tout.

Ajoutons à ce beau couple une adolescente qui ne sait pas parler calmement et se contente de brailler pour se faire comprendre ainsi qu’une gamine sortie tout droit d’une pub lactel avec des phrases tout faites « Mouajèmeuhpakonsedispute » et… tadaaaa.

Merci au réalisateur pour ce joli cliché et cette perte de temps.