De tout temps le cinéma a été un reflet de l'état du monde, un miroir dans lequel se regarderait la société.
Voici probablement pourquoi, depuis un moment, nous arrivent de Grèce, terre emblématique du chaos occidental s'il en est, des films profondément noirs * qui nous en racontent autant sur la souffrance et la folie d'un pays que ne le ferait un reportage sur le "monstre" Aube Dorée ou sur un père athénien incapable de nourrir sa famille.
A travers le parcours et la chute d'un homme, Georgis Grigorakis nous balance en pleine gueule la déchéance de son pays natal et parvient en un petit quart d'heure à nous faire comprendre que la misère sociale mène à la haine de l'autre qui elle-même entraîne le chaos.
Violent et sec comme le capitalisme...
* http://www.senscritique.com/film/Casus_Belli/critique/17552992
http://www.senscritique.com/film/RF/critique/15147578