47 Ronin, l’echec pas si raté
Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l’honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l’aide de Kai – un demi sang qu’ils avaient jadis renié – lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d’effroyables dangers. Cet exil sera l’occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d’insoumis l’énergie de marquer à jamais l’éternité.
47 Ronin est l’adaptation au cinéma d’un fait historique japonais extrêmement célèbre passé dans la légende, et qui a été porté à l’écran une multitude de fois, la première au début du 20e siècle, la dernière par John Frankenheimer, en 1998. Prônant des valeurs universelle (l’honneur, le sacrifice, la justice), l’histoire avait un potentiel énorme, à côté duquel ne sont pas passé les pontes d’Universal. Il faut d’ailleurs saluer le courage du studio, qui a osé confier un projet aussi lourd à un débutant, Carl Rinsch, réalisateur à l’univers visuel riche qui a fait ses armes dans la publicité, avant d’impressionner le tout-Hollywood avec son premier court-métrage, Le Cadeau, en 2010.
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