Titre français ridicule (et VF encore plus affligeante que d’habitude d’ailleurs) pour The factory, la fabrique, l’usine, la manufacture, certes moins séduisant, mais qui prend tout son sens dans ce spectacle tiré de faits réels.
Depuis plusieurs années un inspecteur de Buffalo est sur la piste d’un individu qui enlève des prostituées que personne ne recherche et qui semblent disparaitre définitivement. Le coupable séquestre les filles et les oblige à un jeu tortionnaire de fécondité et de fabrication d’une famille artificielle, ce qui ne constitue qu’une première pièce de puzzle. Quand la fille du flic se fait enlever et qu’il réalise qu’il s’agit du même individu, il retournera toute la ville dans une course violente et effrénée, à peine modérée par sa partenaire.
A mesure des mises en lumière progressives, ce film percutant nous tient en haleine du début à la fin et nous conduit au dessein d’une intrigue machiavélique dont le terme inattendu finit de nous achever.