Deuxième volet des aventures de John McClane cette fois-ci réalisé par Renny Harlin, 58 minutes pour vivre nous plonge ce Noël dans un aéroport pris d'assaut par un groupe de terroristes. Plus d'espace donc pour un John McClane à peine remis de ses émotions depuis sa mésaventure au building Takagi l'année précédente... Alors quoi de neuf pour cette séquelle ? En premier lieu, le long-métrage est bien écrit, la trame de base s'inspirant d'un roman de Walter Wager tout en intégrant les éléments de la saga, suivant donc directement le premier film, Piège de cristal, bien que les deux romans originaux n'ont absolument rien à voir ensemble.
Et si cet épisode ne surpasse aucunement son indétrônable prédécesseur, il n'en reste pas moins un honnête film d'action tout à fait convenable, aux séquences musclées nombreuses et aux dialogues savoureux, McClane ressortant toujours aussi bien des répliques cinglantes. Et si l'effet de surprise est passé, on se régalera de séquences d'anthologie comme la fameuse scène où les grenades explosent sous John qui vient de se propulser avec son siège éjectable, la poursuite en chasses-neige ou encore le face à face final se déroulement carrément sur l'aile d'un avion prêt à décoller.
Les nouveaux personnages sont quant à eux plutôt crédibles tout en restant moins charismatiques que dans les films de McTiernan, comme par exemple Marvin le gardien débile ou les sbires du Colonel Stuart, tous plus oubliables les uns que les autres. Ainsi, 58 minutes pour vivre est largement moins bon que son prédécesseur mais reste tout de même une excellente séquelle qui se regarde avec toujours autant de plaisir, sauvant par la même occasion la filmographie de Renny Harlin, abonné aux navets.