Lopez le roi du trapèze.

On retrouve derrière la camera deux réalisateurs, est ce que ce film est deux fois mieux? Non! Ce n'est parce qu’il y a deux réalisateurs que ce cinq hommes armés est un bon western. Il faut dire que l'on doit à l'un des deux On l'appelle Trinita et à l'autre Les Évadés de la planète des singes. Le scenario est signé Dario Argento, cette histoire n'a rien d'original elle est fort classique. Il s'agit de voler l'argent d'un train pour des révolutionnaires mexicains. Pour ce qui est de l’originalité on repassera et pour le reste aussi d'ailleurs. Il y a bien une volonté de créer de l'action mais outre le fait que l'on ne sorte pas des schémas habituels ça ne captive pas. L'attaque du train est peut être bien ce qu'il y a de meilleur, mais elle est bien trop longue. Dans la troupe on retrouve un japonais qui est appelé samouraï, mais je me suis bien marré quand j'ai entendu Lopez le roi du trapèze. Cela fait un moment que j’entends la musique écrite par Morricone pour ce film, c'est bien pour cette raison que j'ai regardé ce Cinq hommes armés. Entendre la musique de Morricone sur un générique fait à la façon de ceux de Leone laisse toujours l’espoir de voir un western dans la même veine, hé bien non. C'est une pure série b, qui si elle se regarde ne marque pas plus que ça.