Redemption Road
Évidemment, Southbound, comme tous les films à sketches, souffre de l'inégalité entre ses segments... Mais ce problème étant posé, on ne peut que saluer l'ambition formelle et narrative du projet...
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le 6 mars 2016
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Film de Roxanne Benjamin, Matt Bettinelli-Olpin, David Bruckner, Tyler Gillett, Patrick Horvath, Justin Martinez et Chad Villella (2016)
(...) Je commence ma journée avec la projection de l’horror flick anthologique Southbound de Roxanne Benjamin, David Bruckner, Patrick Horvath et Radio Silence, qui nous balade sur les routes poussiéreuses du sud des États-Unis, entre les station-services déserte et les motels à moitié abandonné. Les films à sketchs c’est toujours un peu casse-gueule, car il se dégage rarement une cohérence dans l’ensemble, mais plutôt, il en ressort plutôt quelques moments intéressants au milieu d’une bouillie visuelle. Ce long-métrage est donc peut-être le plus réussi que j’ai pu voir depuis quelques années puisqu’il se dégage une certaine cohérence de son ensemble, et on sent l’envie d’avoir voulu créer une véritable mythologie qui englobe les différents segments, et le film dans sa continuité temporelle. L’écriture est donc soigné, et ne donne pas l’impression d’avoir été écrit sur des coins de nappes, avant de recoller les bouts comme on peut. La fluidité d’enchaînement des séquences n’apparaît ni artificielle ni surfaite renforçant l’idée que tous les personnages sont véritablement dans le même univers. La cinématographie fait honneur aux décors, lumière trop brillante la journée donnant l’impression de déposer ainsi un voile sur l’écran; contraste poussé au maximum la nuit qui est alors plus noir que noir; néons verdâtre pour un hôpital habité seulement par la mort… Southbound est donc bien shooté, bien écrit, comporte quelques séquences vraiment craspec, mais nous offre finalement pas grand chose à se mettre sous la dent. Il apparaît un peu vide, et on est juste alors trimballé de lieu en lieu, d’histoire en histoire, en attendant patiemment d’être ramené au début de l’histoire dans une conclusion qui défie les théories quantiques du temps et de l’espace. (...)
Tiré du journal du festival du PIFFF 2015 : lire l'article entier sur mon site...
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Créée
le 30 déc. 2015
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