7 jours à la Havane par JulienGauthier
Après « Paris je t’aime », « Tokyo ! », « New York I love you », c’est au tour de La Havane d’être présenté à travers sept courts métrages. Chacun nous montrant un aspect totalement différent de la capitale cubaine. On retiendra surtout les films de Pablo Trapero, Elia Suleiman et Laurent Cantet. Dans le premier cité, l’acteur principal n’est autre que Emir Kusturica interprétant son propre rôle en tant que juré dans le festival local de cinéma. Se fichant totalement de ce dernier, il passe son temps à boire dans les bars. C’est son chauffeur qui le ramènera à l’hôtel et qui finira par l’habiller. Il arrivera même soûl sur scène lors de la remise d’un prix. Kusturica va alors se lier d’amitié avec celui-ci, qui est aussi musicien à ses heures perdues. Il lui proposera par la suite de venir jouer en Europe avec son groupe.
Ensuite, Elia Suleiman se mettra lui-même en scène dans le quatrième court métrage. Son personnage semble complètement dépasser par les événements. Il va se perdre à plusieurs reprises dans l’hôtel où il séjourne. Il mettra en scène ses séquences de manière très amusante. Il contemplera à de nombreuses reprises différents portraits des habitants de la ville qu’il nous présentera sous forme de tableaux : des personnes de dos face à la mer.
Enfin, dans le film de Cantet, c’est une vieille dame d’un immeuble qui monopolise tout son voisinage afin de l’aider à construire une fontaine pour y installer sa statue de la Sainte Vierge sous prétexte que cette dernière le lui aurait ordonné. Là aussi, les scènes sont assez comiques. La petite vieille n’arrête pas de pourrir son monde pour que tout soit parfait.
Une agréable visite de La Havane à travers sept courts métrages parfaitement ordonnés.