Critique de Ludivine

Avertissement : Ce texte a été rédigé par un élève dans le cadre de son cours de français, dans la période du confinement de mars-avril 2020. Soyez indulgents et courtois dans vos commentaires.

"7. Kogustaki Mucize" est un film dramatique turc sorti en 2019 et réalisé par Mehmet Ada Öztekin, âgé de 44 ans. Sa profession est réalisateur, scénariste, écrivain et traducteur turc. L’acteur principal est Aras Bulut Lynemli (Memo).

C’est l’histoire d’un jeune papa atteint d'un handicap mental, qui vit avec sa fille et sa grand-mère dans un petit village. Memo est un homme qui joue encore comme un enfant et, lorsqu’il joue avec la fille âgée de 8 ans d’un commandant, le drame survient. La petite fille est retrouvée morte dans les bras de Memo.

Aucun doute pour le commandant c’est le fou qui l'a tuée. Memo est alors accusé à tort et condamné à mort pour meurtre. Il se retrouve en prison, où il n’est pas accepté du tout. Il vit un enfer mais, petit à petit, ses codétenus commencent à être convaincus de son innocence.

Le film a une durée de 132 minutes, je trouve qu’il prend du temps à démarrer, mais il se révèle ensuite très touchant, pour plusieurs raisons.

Premièrement, Memo est handicapé, donc ne comprend pas ce qui lui arrive. Il vit dans ce monde sans faire de mal à personne. Tout le monde le prend pour un fou car il est pas comme les autres.

Deuxièmement, l’amour de la petite fille pour son papa handicapé mental est aussi extrêmement touchant : sa fille se rend compte que son papa n'est pas comme les autres et qu’à l’école, on l’appelle « la fille du fou », mais elle s’en fiche et continue à aimer son papa.

Le film est assez bouleversant, on voit que Memo est soumis à une justice barbare, sans retour en arrière. On ne fait même pas d’enquête pour savoir qui est le vrai coupable. Dans ce cas précis, Memo est tombé au mauvais endroit au mauvais moment et a été inculpé pour meurtre sans enquête préliminaire.

Ma note est de 9/10 car j’ai adoré ce film et je le recommande à tout le monde.