L'ombre d'Agatha Christie plane sur ce film un tantinet kitch et décalé, plein de clins d'œil. François Ozon nous chante son amour du cinema et des actrices. Tout est fignolé, de la mise en scène, aux décors, aux costumes, aux éclairages, chansons, etc...Les actrices prennent visiblement plaisir à cette confusion voulue entre elles, leurs personnages et des actrices mythiques qu'elles pastichent avec jubilation.
Ces huit femmes forment un noeud de vipères tout à fait réjouissant avec des numéros d'actrices savoureux.
Avec le portrait qu'il en dresse, on peut toutefois se demander si François Ozon aime vraiment les femmes (au contraire des actrices).