Une adaptation délirante de l’œuvre que l’on peut qualifier agressive de Frédéric Beigbeder.
Un univers machiavélique retranscrit dès la première citation du film et la violence d’un suicide : on plonge dans la folie et le cynisme d’Octave.
Notre cher Octave, un trentenaire aussi égocentrique que narcissique, méprisable et imbuvable. Mais ce dernier le sait et en joue, de quoi le mépriser de plus belle.
Octave incarne parfaitement le monde de la publicité, soigné, scandaleux, provocateur, menteur et perfide.
Entre drogues, vie de débauche, regrets et dilemmes, on en deviendrait presque aussi fou que ce pauvre Octave..
(Spoiler) les deux fins alternatives sont un bon moyen pour que chacun y trouve son compte.
Ce que je retiens de négatif est sûrement le côté sexuel peut-être trop poussé qui n’apporte pas grand-chose au scénario.
C’est un film qui divise notre société en deux parties : ceux qui voient en ce film une réelle critique de notre consumérisme et qui crieront au génie ayant un atome crochu presque malsain, malgré eux avec notre cher Octave. Et d’un autre côté, ceux qui au contraire ne voient pas cela d’un bon œil et l’abhorrent au plus haut point.
99F reste l’une de mes références, certaines répliques sont impactantes tant par la poésie moderne que par la réalité qu’elles reflètent.