L'homme est un produit comme les autres...
... et Jan Kounen nous le montre bien.
99 Francs fait parti de ce genre de film qu'une partie de la population va adorer, aduler et regarder jusqu'à connaître la moindre réplique par cœur, quand l'autre partie va le haïr, le détester et vomir sur la jaquette du DVD alors loué pour "passer un bon moment". Si je mets de guillemets, c'est parce que ce film n'est pas un bon moment. Là où certain voit une critique de la société de consommation, je ne vois, moi, qu'un simple témoignage, un instantané publicitaire, un espèce de... 4x3 de la vie d'Octave. Et pour moi, tout va dans ce sens.
Dès les premières images, on sait dans quel genre de film on se lance : "Le summum de la branlette intellectuel". Les péripéties d'Octave ne sont que des illustrations, non pas d'une société mais, de la publicité elle même dans ce que nous ne lui connaissons pas. Et le message de fin est est très clair sur ce point : Quoi que nous fassions, les publicitaires "jouissent dans notre hémisphère droit".
C'est aussi pour cela que Beigbeder interprète le personnage d'Octave en "bad trip", je ne vous dit pas que c'est ce que je fais mais je vous le laisse supposer quand même.
Alors ce n'est pas pour remettre le monde dans le droit chemin, aussi bien Beigbeder que Jan Kounen n'en ont rien à faire. C'est juste pour montrer ce que viv(ai)ent les publicitaires quand le livre a été écrit.
Donc non ce n'est pas un bon moment, non ce n'est pas une critique, c'est simplement et crument le reflet des narcissiques pédants et drogués qui nous servent leurs délires psychédéliques et vomissibles à 20h sur TF1.